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La rénovation énergétique, en majorité pour les maisons - 29/06/2021

Le premier rapport de l’observatoire national de la rénovation énergétique a permis de montrer que cette rénovation est surtout mise en œuvre par les propriétaires de maison, avec des résultats variables.

Qui fait des travaux de rénovation énergétique de son bien ?

 

Les conclusions du premier rapport sur les travaux et les aides à la rénovation de 2016 à 2019 rédigé par l’observatoire national de la rénovation énergétique ont permis de dresser le portrait-robot des biens concernés et des travaux mis en œuvre. L’enquête a ainsi mis en évidence que les bénéficiaires d’aides à la rénovation sont en grande majorité (65%) des propriétaires occupants de maisons individuelles. Sur les 2,1 millions de logements ayant reçu des aides (pour ,2 TWh/an d'économies d'énergie), 1, 4 millions sont des maisons et 700 000 sont des logements collectifs. De plus, l’étude a montré que les logements ayant connus des travaux de rénovation énergétique ont une taille supérieure à la moyenne, ont une date de construction souvent antérieure à l’an 2000 et sont occupés par des ménages aisés ou ayant aménagés récemment.
 

Quels sont les performances après travaux ?

 

Le rapport précise également que ces travaux d’amélioration énergétique se sont traduits par une baisse importante de la consommation d’énergie conventionnelle. Pour les maisons individuelles, la diminution en 2019 est de l’ordre de 8,1 TWh/an, soit 2,5% de la consommation du parc français. Seule ombre au tableau, l’amélioration des performances thermiques n’est pas toujours au rendez-vous après la réalisation de travaux. Selon les estimations,3,1 millions de maisons individuelles ont connu en 2019 des travaux de rénovation potentiellement énergétique avec ou sans aides. Mais les modélisations de performances thermiques avant et post travaux ont montré que seuls 2,3 millions d’habitations ont effectivement réduit la consommation d’énergie finale conventionnelle. L’observatoire souligne en effet que nombre de travaux ne tiennent pas compte de l’amélioration des performances thermiques. La première installation d’un climatiseur peut par exemple se traduire par une augmentation de la consommation énergétique.

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